Memento : un livre des matières / Jérôme Combier
Projet :Memento : un livre des matières / Jérôme Combier
création mondiale du cycle complet
Jérôme Combier, Memento : un livre des matières (2019-2023)
Fumo di pietra (2019)
pour flûte, clarinette, piano et violoncelle
Musica povera 1
bois, feuilles (Omaggio a Giuseppe Penone)
Le ombre delle cose (2020)
pour accordéon, piano, violon et violoncelle
Musica povera 2
pierre et métal (Omaggio a Jannis Kounellis)
Luce e polvere
pour flûte, clarinette, trompette
Wood and bones (2020)
pour violoncelle
Lamiere
Pour 4 plaques tonnerre
Slate circle (Tribute to Richard Long)
pour percussion solo, flûte, clarinette, trompette, accordéon, piano, violon et violoncelle
Musica povera 3
Waterlines (Tribute to Richard Long)
pour flûte, clarinette, trompette, accordéon, piano, violon et violoncelle
—
percussions | Corentin Marillier
direction | Guillaume Bourgogne
Ensemble Cairn
flûtes | Cédric Jullion
clarinette basse | Ayumi Mori
trompette | André Feydy
accordéon | Julia Sinoimeri - Fanny Vicens
violon | Constance Ronzatti
violoncelle | Alexa Ciciretti
piano | Maroussia Gentet - Caroline Cren
réalisation, co-création partie électronique | Etienne Démoulin
Mise en lumière | Pauline Falourd
—
commande Musica, Noirlac - Centre culturel de rencontre
production Ensemble Cairn
coproduction Musica, GMEM - Centre national de création musicale
avec le soutien de la SACEM, de la SPEDIDAM et de la SACD
Jérôme Combier a bénéficié d’une résidence de travail à la Maison Dutilleux Joy à Candes-Saint-Martin durant l’été 2023.
Les feuilles, la pierre ou le bois, les métaux, le verre ou le sable délivrent des propriétés sonores sur une scène aux allures de grand tableau. La musique — c’est aussi son pouvoir — redonne vie aux objets inertes de la nature morte. Elle les fait sortir du cadre et les porte à notre attention, comme pour mesurer l’écart entre le temps géologique de la matière et le fragile temps de l’humain à l’écoute.
Avec sa dernière création, Jérôme Combier fait écho au courant de l’arte povera et aux artistes Jannis Kounellis, Giuseppe Penone et Claudio Parmiggiani, ainsi qu’au land art de Richard Long. La salle de concert devient une surface sur laquelle gravitent des îlots sonores. La composition comme la disposition des choses font l’œuvre. Au centre du dispositif, un percussionniste fait exister les matières naturelles, et en les manipulant, les projette parmi les instrumentistes qui l’environnent. Ainsi absorbées dans l’écriture et dans l’espace, elles deviennent phénomènes, gestes, mouvements. La musique dès lors s’observe, exposée, sculptée, frottée, caressée, parfois brisée.
où Festival Les Nouvelles Traversées, Noirlac
dates passées
où Festival Musica, Palais des fêtes, Strasbourg (67)
où GMEM, Marseille (13)